Rouge
Longtemps estampillé comme le second vin de Léoville Las Cases, le Clos du Marquis est désormais un cru à part entière, issu d’une sélection de parcelles dédiées et situées au cœur de la zone des crus classés : il bénéficie de toute l’attention et du savoir-faire de l’équipe de Las Cases. Pas étonnant que son niveau soit celui d’un troisième grand cru classé, avec, qui plus est, une régularité impeccable. Une très belle affaire.
Production : 200 000 bt/an
Superficie : 35 ha (Rouge)
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Saint Julien
Propriété depuis 1941 de la famille Borie, Château Ducru-Beaucaillou doit une partie de son nom à son terroir rocheux, parsemé de cailloux de taille imposante. L’autre provient de l’un de ses propriétaires, Bertrand Ducru, qui acquit le domaine auprès de la famille Bergeron en 1795. La pugnacité de Bertrand Ducru permit au vin de Château Ducru-Beaucaillou de se faire une place de choix au sein du très concurrentiel vignoble de Bordeaux. Ainsi, lors de la classification des vins de Bordeaux de 1855, son classement en Deuxième Grand Cru le situe au sommet de la future appellation Saint-Julien. Après la période Ducru, qui prend fin en 1866, le domaine est maintenu sous la lumière par ses nouveaux acquéreurs. En 1878, Château Ducru-Beaucaillou se fait une nouvelle fois remarquer lorsque son récent propriétaire, Nathaniel Johnston, met au point avec son régisseur Ernest David la fameuse « bouillie bordelaise », très efficace contre le mildiou qui contrarie la production de vin dans le Sud-ouest de la France. Aujourd’hui sous administration Borie, Château Ducru-Beaucaillou reste une valeur sûre en Saint-Julien.
Production : 215 000 bt/an
Superficie : 55 ha (Rouge)
(Source* : https://www.larvf.com)
Cette jolie propriété doit son nom aux beaux ormes qui ornaient jadis son jardin. Dans le giron de la famille Cazes (Lynch-Bages) depuis les années 30, Ormes de Pez produit un vin qui séduit les amateurs par son bouquet ample, riche et séduisant. Il se boit en général assez rapidement et fait preuve d’une grande régularité depuis plus de dix ans, grâce au travail d’une équipe parfaitement rodée. Une bonne affaire.
Superficie : 40 ha (Rouge)
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Saint Estèphe
Aucun cru à Bordeaux ne peut se targuer de réunir une telle communauté d’amateurs inconditionnels. Depuis plus de trente ans, Haut-Marbuzet et son truculent et dynamique propriétaire, Henri Dubosq, désormais épaulé par ses fils, ont conquis le cœur des œnophiles avertis. Si l’on a longtemps considéré les vins comme charmeurs dans leur jeunesse (ce qu’ils sont indéniablement), mais limités en terme de potentiel de garde, il faut déguster des millésimes mûrs de ce cru de Saint-Estèphe pour comprendre que son terroir est surtout capable d’engendrer des vins qui vieillissent à merveille. Les vieux merlots plantés sur argile bleue confèrent au bouquet de Haut-Marbuzet de superbes notes de truffes qui évoquent certains vieux pomerols.
Production : 390 000 bt/an
Superficie : 100 ha (Rouge : 70 ha)
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Saint Estèphe
La famille Bernard met tout en œuvre depuis 1983 pour maintenir cette très belle propriété dans le peloton de tête de l’appellation. Grâce à un outil technique de pointe et un vignoble parfaitement soigné, qui a désormais pris l’âge nécessaire pour produire de grands raisins, les vins sont irréprochables, tant en blanc qu’en rouge. Le vignoble, situé dans l’une des zones froides de l’appellation, est tenu comme un jardin. Les raisins blancs sont triés avec un soin extrême et leur vinification s’est considérablement sophistiquée, sans modifier le style ni la classe des vins. Chevalier incarne la finesse et l’élégance dont peuvent faire preuve les vins de l’appellation, sans que cela hypothèque leur potentiel de garde.
Production : 120 000 bt/an
Superficie : 61 ha (Rouge : 55 ha, Blanc : 6 ha)
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Pessac Léognan
Érigée au XIIe siècle, la bâtisse défensive du domaine est d’abord connue sous le nom de Château de Saint-Laurent. Au XVe siècle, le château est légué par Jean de Foix, soutien indéfectible à la couronne d’Angleterre, à son loyal écuyer, un certain Carnet. Celui-ci continuera à défendre la forteresse face aux assauts répétés des troupes françaises, qui finiront tout de même par la détruire partiellement. En mémoire de ces exploits guerriers, la propriété sera rebaptisée Château La Tour Carnet. Quant à la production de vin du domaine, elle précède largement les faits d’armes de l’écuyer Carnet : en 1407, les tonneaux de vin de la propriété se vendaient déjà à un prix considérable. Toutefois, c’est à partir de la fin du XVIIIe siècle et de son acquisition par la famille suédoise de Luetkens que le Château La Tour Carnet connaît ses heures les plus fastes : sous la conduite des Luetkens, il sera consacré quatrième cru classé du Médoc en 1855. Tombé dans l’anonymat après le départ des Luetkens, le vin du cru est ravivé à partir de 1962 par Louis Lipschitz, armateur à Bordeaux, puis par sa fille Marie-Claire Pèlegrin, qui reprend la direction du Château La Tour Carnet en 1978, avant de le vendre en 1999 à Bernard Magrez.
Production : 700 000 bt/an
Superficie : 126 ha (Rouge)
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Haut Medoc
Le domaine prend forme à la fin du XVIIe sièclelorsqu’une partie du vignoble de Beychevelle est achetée au duc d’Épernon, accablé de dettes, par Jean-Baptiste Braneyre. Transmise à ses descendants, les du Luc (puis Duluc après la Révolution française), l’exploitation gravit peu à peu les échelons de la viticulture bordelaise, son vin devenant l’un des plus prisés de Saint-Julien. En 1824, les Duluc font construire le château actuel et le baptisent Branaire en hommage à leur ancêtre. En 1857, le domaine (quatrième grand cru classé du Médoc en 1855), est repris par Gustave Ducru. À partir de cette date, le vignoble et son vin sont connus sous le nom de Château Branaire-Ducru. Le début du XXe siècle se montre peu clément avec le Château Branaire-Ducru : les deux guerres mondiales et le manque d’investissement des propriétaires ne rendent pas honneur au vin du cru. Depuis 1988, le Château Branaire-Ducru est sous la direction de Patrick Maroteaux, qui s’en est porté acquéreur par le biais de la sucrerie de Toury, qu’il présidait alors.
Production : 260 000 bt/an
Superficie : 60 ha (Rouge)
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Saint Julien
Cette très belle propriété emblématique de Saint-Estèphe, au superbe terroir au bord de la Gironde a, depuis janvier 2018, un nouveau propriétaire. C’est à l’industriel belge Philippe Van de Vyvere que revient désormais la tâche d’écrire les futures pages de ce qui est indiscutablement l’un des meilleurs crus non classés du Médoc. Il a pour cela toutes les clés en main et devrait poursuivre dans la voie empruntée depuis quelques années déjà. Phélan Ségur produit un vin noble, pas toujours démonstratif, mais racé et vieillissant bien.
Production : 350 000 bt/an
Superficie : 70 ha (Rouge)
(Source* : https://www.larvf.com)
Propriété depuis 1988 de la famille américaine Wilmers, Haut-Bailly propose un vin (rouge uniquement) d’une droiture et d’une classe uniques. Véronique Sanders gère soigneusement au quotidien ce cru classé, avec le très compétent directeur technique, Gabriel Vialard. Ils y produisent un vin rouge harmonieux et suprêmement équilibré, respectant les usages bordelais, sans jamais trop en faire. Le terroir de graves sur crasse de fer permet aux différents millésimes d’acquérir un bouquet de griotte fort séduisant, et une chair veloutée sans équivalent dans ce secteur de Léognan. Il est bien difficile de prendre en défaut un seul millésime : tous, avec un style inimitable, long et fin, parviennent à l’excellence. Avis aux amateurs trop impatients : comme tout grand vin qui se respecte, Haut-Bailly peut paraître austère dans sa jeunesse avec une trame de tanins rugueuse. Il ne se révèle véritablement qu’après quelques années de garde.
Production : 160 000 bt/an
Superficie : 30 ha (Rouge)
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Pessac Leognan
Lorsqu’en 1778, Étienne Dumoulin acquiert Château Calon auprès de Nicolas-Alexandre de Ségur, grande figure du vin médocain, nulle trace de Château Montrose ne peut être trouvée. Et pour cause, il n’existe pas encore. Il est pourtant là, virtuellement, sur les terres de la nouvelle propriété familiale. Ce potentiel, c’est Théodore Dumoulin, fils d’Étienne, qui le décèle le premier. Il procède à l’essartage de la Lande d’Escargeon, y plante des vignes et y construit un château, qu’il nomme Montrose en référence aux bruyères à fleurs roses qui l’ont précédé sur le domaine. Après la mort de Théodore Dumoulin, Château Montrose est repris par Mathieu Dolfus, qui réorganise et modernise l’exploitation dans le profond respect du vin et des ouvriers qui le créent. En 1896, Château Montrose passe aux mains de la famille Charmoulüe, qui restera à sa tête pendant trois générations, soutenant le cru de Bordeaux et son vin au travers de deux guerres mondiales. Depuis 2006, ce sont les frères Martin et Olivier Bouygues qui sont propriétaires de ce Deuxième Grand Cru classé, en 1855, de Saint-Estèphe.
Production : 400 000 bt/an
Superficie : 95 ha (Rouge)
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Saint Estèphe
Dernier des trois domaines fondés sur l’ancien vignoble de Léoville – les deux autres sont Léoville-Barton et Léoville Las Cases, Château Léoville-Poyferré doit son nom au baron Jean-Marie de Poyferré de Cère, qui le crée à la suite de son mariage avec la fille du marquis de Las Cases, en 1840. Produit d’un terroir extrêmement réputé, le vin de Château Léoville-Poyferré ne tarde pas à se faire remarquer, si bien que le nouveau domaine est classé Deuxième Grand Cru en 1855. Malheureusement, la fin du XIXe siècle ne se montre guère clémente avec les producteurs de vin, qui doivent faire face aux épidémies successives d’oïdium, de phylloxéra et de mildiou. Cette période marque une baisse quantitative et qualitative de la production de Château Léoville-Poyferré. En 1920, les Cuvelier, forts de plus d’un siècle d’expérience dans le commerce des vins, prennent possession de Château Léoville-Poyferré par l’intermédiaire de la société civile des domaines de Saint-Julien.
Production : 200 000 bt/an
Superficie : 60 ha (Rouge)
(Source* : https://www.larvf.com)
Voilà maintenant près de 200 ans que la famille Barton, venue d’Irlande, s’est implantée à Saint-Julien, sur une partie de l’ancien vignoble de Léoville, pour y élaborer le vin de Château Léoville-Barton. Bien que le premier membre émigré de la famille, Thomas Barton, fût arrivé en France au début du XVIIIe siècle et fît fortune dans le négoce, la percée des Barton dans la production du vin bordelais restait encore à venir. Ce n’est que deux générations plus tard, par l’intermédiaire de Hugh, que la dynastie vitivinicole Barton prend naissance. En 1826, il rachète une portion du vaste domaine de Léoville pour y fonder le Château Léoville-Barton, planté majoritairement, comme bien souvent dans la région, en cabernet-sauvignon. Affaire pérenne, Château Léoville Barton – Deuxième Grand Cru lors du classement officiel des vins de Bordeaux en 1855 – demeure aujourd’hui encore aux mains de la famille qui l’a fait grandir et qui continue à le maintenir sur les sommets de la hiérarchie bordelaise.
Production : 240 000 bt/an
Superficie : 50 ha (Rouge)
(Source* : https://www.larvf.com)
Le Château La Mission Haut-Brion ne partage pas seulement avec son illustre voisin une partie de son nom, mais déploie la même exigence toujours renouvelée qui lui a permis, au fil des siècles, de produire certains des vins les plus fins de Bordeaux. Fondé au XVIe siècle par la puissante famille de Lestonnac à partir de la parcelle des Arregedhuys, le vignoble est par la suite agrandi et transformé par les prêtres lazaristes, nom donné aux membres de la Congrégation de la Mission, qui occupent les lieux dès 1682. La production viticole du Château La Mission Haut-Brion est déjà fort réputée, les efforts des lazaristes leur valant notamment l’admiration d’un Maréchal-Duc de Richelieu s’exclamant : « Si Dieu défendait de boire, aurait-il fait ce vin si bon ? ». Traversant les turbulences révolutionnaires avec difficulté, le Château La Mission Haut-Brion parcourt le XIXe siècle aux mains des Chiapella, famille néo-orléanaise qui fera connaître le vin du cru outre-Atlantique. En 1983, après avoir appartenu à la famille Woltner pendant plus d’un demi-siècle, le Château La Mission Haut-Brion est acquis par Domaine Clarence Dillon, déjà propriétaire de son presqu’homonyme et joyau de Pessac-Léognan, le Château Haut-Brion.
Production : 70 000 bt/an
Superficie : 29,18 ha (Rouge : 25,44, Blanc : 3,74 ha)
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Pessac-Leognan
Producteur d’un vin aujourd’hui parmi les plus réputés de Pauillac, Château Pichon-Longueville Baron fut pendant très longtemps propriété de la famille Pichon de Longueville. Le domaine est fondé en 1694 par le baron Jacques Pichon de Longueville, qui acquiert par son mariage avec Thérèse de Rauzan des vignes que le père de celle-ci, Pierre de Rauzan, figure incontournable de la viticulture à Bordeaux, avait achetées cinq ans auparavant. Le milieu du XIXe siècle correspond à un tournant dans l’histoire du domaine. Il est partagé en 1850 entre le baron Raoul Pichon de Longueville et ses trois sœurs, partage qui aboutira à la création de deux propriétés : le Château Pichon-Longueville Baron d’un côté, et le Château Pichon-Longueville Comtesse de Lalande de l’autre. L’année suivante, afin de marquer cette distinction, le baron Raoul fait construire l’imposant château qui s’élève encore aujourd’hui au cœur du domaine. Pour clore cette période mouvementée, la propriété se voit couronner deuxième Cru classé en 1855 pour la qualité constante de son vin. Château Pichon-Longueville Baron sort de la famille Pichon de Longueville en 1933.
Production : 350 000 bt/an
Superficie : 73 ha (Rouge)
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Pauillac
Ce domaine viticole de Pauillac est relativement récent si on le compare à certains crus historiques intégrés dans le classement de 1855. Fondé en 1810 par Pierre-Urbain Pédesclaux, courtier en vins bordelais, le Château Pédesclaux gravit très vite les échelons de la viticulture médocaine. Moins d’un demi-siècle après sa création, alors que plusieurs parcelles de Grand-Puy Lacoste ont été incorporées à son vignoble, le Château Pédesclaux est classé Cinquième Grand Cru du Médoc. En 1891, malgré la reconnaissance dont jouit son vin, la famille Pédesclaux se sépare de la propriété, qui est rachetée par Gabriel de Gastebois. Les héritiers de ce dernier restent maîtres du Château Pédesclaux jusqu’en 1951 et son acquisition par Lucien Jugla, auquel ils avaient déjà confié la gestion du domaine en 1930. Sous la direction des Jugla, le vin du cru s’essouffle peu à peu et des mésententes familiales aboutiront à sa vente à la fin des années 2000.
Production : 300 000 bt/an
Superficie : 49 ha (Rouge)
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Pauillac
L’histoire du Château Lynch-Bages est étroitement liée à celle de la famille Lynch, d’origine irlandaise, qui s’installe en Gironde à la fin du XVIIe siècle. Thomas-Michel Lynch prend possession du domaine en 1749 par l’intermédiaire de son épouse, Elisabeth Drouillard, fille du jurat de Bordeaux et négociant en vin Pierre Drouillard. En 1779, Thomas-Michel Lynch lègue le Château Lynch-Bages à son fils Jean-Baptiste qui, trop occupé par sa carrière politique, laisse à son frère Michel le privilège d’administrer la propriété et de superviser la production de son vin. La famille Lynch se sépare du cru en 1824. Ce dernier est alors repris par la famille Jurine puis, en 1865, par les négociants Maurice et Henri Cayrou, dont les descendants le conservent jusqu’en 1939. Cette année-là, ce Cinquième Grand Cru Classé de Pauillac est racheté par Jean-Charles Cazes, qui y travaillait comme fermier pour le compte du propriétaire, le général Félix de Vial. Sous la direction de la famille Cazes, le vignoble du Château Lynch-Bages s’étend considérablement, une partie de celui-ci étant même réservée à la production d’un vin blanc, créé en 1990.
Production : 420 000 bt/an
Superficie : 107 ha (Rouge : 100, Blanc : 7 ha)
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Pauillac
Au Moyen Âge, les vignes du futur Château Grand-Puy Ducasse font partie du vaste domaine de Grand-Puy, lequel s’étend sur Pauillac et donnera également naissance aux crus de Lynch-Bages et de Grand-Puy Lacoste. En 1750, une partie de Grand-Puy est acquise par Pierre Ducasse, avocat, auprès de son propriétaire, la famille Dejean. Soucieux de parfaire la réputation de son vin, Pierre Ducasse multiplie les achats de parcelles et lègue en 1797 à son fils Pierre un vignoble d’une quarantaine d’hectares sous le nom de Ducasse-Grand-Puy-Artigues-Arnaud. Le domaine, doté d’un château en 1820, est classé en tant que Cinquième Grand Cru en 1855 sous la dénomination Artigues-Arnaud. Le Château Grand-Puy Ducasse appartient à cette époque à la famille Duroy de Suduiraut, dont le nom reste avant tout attaché à un grand vin blanc de Sauternes (Château Suduiraut). Après la création en 1932 de la Société Civile Grand-Puy Ducasse, la famille Duroy de Suduiraut se défait de sa propriété pauillacaise. En 1971, la maison de négoce de vin Mestrezat fait l’acquisition du Château Grand-Puy Ducasse, qu’elle conservera pendant plus de quarante ans.
Production : 130 000 bt/an
Superficie : 40 ha
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Pauillac
Fondé à l’époque romane par les moines bénédictins, le prieuré produit un vin fameux dès le XVe siècle, comme en attestent les exportations de tonneaux vers l’Angleterre. Mais ce n’est qu’à partir du XVIIIe siècle et de la « fureur de planter » que le domaine est entièrement converti à la viticulture. Bénéficiant déjà d’une grande notoriété à Margaux, le cru est repris par le négociant bordelais Durand Dulains sous le Premier Empire. Celui-ci le conserve jusqu’en 1838, accroissant encore la qualité du vin et faisant exploser son prix de vente : les progrès constants de l’exploitation vaudront au futur Château Prieuré-Lichine d’être classé quatrième cru du Médoc en 1855. Après une période de régression marquée par les maladies de la vigne et les catastrophes militaires et économiques de la première moitié du XXe siècle, le domaine est acquis en 1951 par Alexis Lichine, « Pape du vin », qui lui donne son nom deux ans plus tard. Sous la houlette du célèbre dégustateur, le Château Prieuré-Lichine remonte la pente, s’agrandit et se dote d’installations plus modernes. À la mort d’Alexis Lichine en 1989, son fils Alexander reprend le Château Prieuré-Lichine, qu’il revend dix ans plus tard.
Production : 300 000 bt/an
Superficie : 80,2 ha (Rouge : 78, Blanc : 2,2 ha)
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Margaux
Le domaine viticole du Château Boyd-Cantenac est créé en 1754 par Jacques Boyd, écuyer issu d’une famille de Belfast, dont une partie a émigré en France au cours du XVIIe siècle. Malgré son vin déjà fort apprécié (classé troisième cru de Cantenac par le courtier Labadie en 1776), la famille Boyd fait faillite peu avant la Révolution française. En 1806, John Lewis Brown, négociant et armateur bordelais originaire d’Écosse et époux de la petite-fille de Jacques Boyd, se porte acquéreur de la propriété. Confronté à des difficultés financières, il la revend en 1843 au banquier Gromard et à Monsieur Verrière : cette vente constitue les prémices du partage du vignoble entre les futurs Château Cantenac-Brown et Château Boyd-Cantenac. En 1855, Château Boyd-Cantenac (alors Château Boyd) est classé troisième cru lors du grand classement des vins du Médoc, cependant les épidémies qui s’abattent sur le vignoble de Bordeaux portent un coup fatal à la production de vin du domaine, ce dernier cessant tout à fait d’exister à la fin du XIXe siècle. Reconstitué par les familles Laurent et Ginestet au début du XXe siècle, Château Boyd-Cantenac est depuis 1932 propriété des Guillemet.
Production : 70 000 bt/an
Superficie : 17 ha (Rouge)
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Margaux
Le public a depuis longtemps consacré ce cru pourtant absent de tout classement officiel. Il suffit en effet de déguster tous les vins produits depuis vingt-cinq ans pour se rendre compte à quel point le terroir de Sociando-Mallet, constitué de graves de même nature que celle de Montrose ou Latour, figure parmi les meilleurs. Homme raisonnable et visionnaire, Jean Gautreau y a posé ses valises en 1969, et a hissé progressivement son cru au sommet de la qualité, à tel point que l’on compare volontiers aujourd’hui Sociando-Mallet aux meilleurs seconds crus classés du Médoc. Il suffit de déguster les 1982, 1990 et 1996 pour s’en convaincre. Le grand vin, aux arômes magnifiques de petits fruits rouges est bâti pour vieillir sur une, voire deux générations pour les derniers millésimes. Depuis quelques années, suite à un vaste programme de replantation, le cru s’appuie sur davantage de merlots, ce qui lui confère un style plus rond et flatteur, mais moins de profondeur et de distinction.
Production : 450 000 bt/an
Superficie : 82 ha (Rouge)
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Haut-Médoc
AlsaceBeaujolaisBordeauxChampagneCorseJuraLanguedocLoireProvenceRhôneRoussillonSavoieSud OuestVins étrangers Gamme Signature Lyonel Leconte Spiritueux Bière Cidre & Poiré