Bordeaux
Au Moyen Âge, les vignes du futur Château Grand-Puy Ducasse font partie du vaste domaine de Grand-Puy, lequel s’étend sur Pauillac et donnera également naissance aux crus de Lynch-Bages et de Grand-Puy Lacoste. En 1750, une partie de Grand-Puy est acquise par Pierre Ducasse, avocat, auprès de son propriétaire, la famille Dejean. Soucieux de parfaire la réputation de son vin, Pierre Ducasse multiplie les achats de parcelles et lègue en 1797 à son fils Pierre un vignoble d’une quarantaine d’hectares sous le nom de Ducasse-Grand-Puy-Artigues-Arnaud. Le domaine, doté d’un château en 1820, est classé en tant que Cinquième Grand Cru en 1855 sous la dénomination Artigues-Arnaud. Le Château Grand-Puy Ducasse appartient à cette époque à la famille Duroy de Suduiraut, dont le nom reste avant tout attaché à un grand vin blanc de Sauternes (Château Suduiraut). Après la création en 1932 de la Société Civile Grand-Puy Ducasse, la famille Duroy de Suduiraut se défait de sa propriété pauillacaise. En 1971, la maison de négoce de vin Mestrezat fait l’acquisition du Château Grand-Puy Ducasse, qu’elle conservera pendant plus de quarante ans.
Production : 130 000 bt/an
Superficie : 40 ha
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Pauillac
Fondé à l’époque romane par les moines bénédictins, le prieuré produit un vin fameux dès le XVe siècle, comme en attestent les exportations de tonneaux vers l’Angleterre. Mais ce n’est qu’à partir du XVIIIe siècle et de la « fureur de planter » que le domaine est entièrement converti à la viticulture. Bénéficiant déjà d’une grande notoriété à Margaux, le cru est repris par le négociant bordelais Durand Dulains sous le Premier Empire. Celui-ci le conserve jusqu’en 1838, accroissant encore la qualité du vin et faisant exploser son prix de vente : les progrès constants de l’exploitation vaudront au futur Château Prieuré-Lichine d’être classé quatrième cru du Médoc en 1855. Après une période de régression marquée par les maladies de la vigne et les catastrophes militaires et économiques de la première moitié du XXe siècle, le domaine est acquis en 1951 par Alexis Lichine, « Pape du vin », qui lui donne son nom deux ans plus tard. Sous la houlette du célèbre dégustateur, le Château Prieuré-Lichine remonte la pente, s’agrandit et se dote d’installations plus modernes. À la mort d’Alexis Lichine en 1989, son fils Alexander reprend le Château Prieuré-Lichine, qu’il revend dix ans plus tard.
Production : 300 000 bt/an
Superficie : 80,2 ha (Rouge : 78, Blanc : 2,2 ha)
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Margaux
Le domaine viticole du Château Boyd-Cantenac est créé en 1754 par Jacques Boyd, écuyer issu d’une famille de Belfast, dont une partie a émigré en France au cours du XVIIe siècle. Malgré son vin déjà fort apprécié (classé troisième cru de Cantenac par le courtier Labadie en 1776), la famille Boyd fait faillite peu avant la Révolution française. En 1806, John Lewis Brown, négociant et armateur bordelais originaire d’Écosse et époux de la petite-fille de Jacques Boyd, se porte acquéreur de la propriété. Confronté à des difficultés financières, il la revend en 1843 au banquier Gromard et à Monsieur Verrière : cette vente constitue les prémices du partage du vignoble entre les futurs Château Cantenac-Brown et Château Boyd-Cantenac. En 1855, Château Boyd-Cantenac (alors Château Boyd) est classé troisième cru lors du grand classement des vins du Médoc, cependant les épidémies qui s’abattent sur le vignoble de Bordeaux portent un coup fatal à la production de vin du domaine, ce dernier cessant tout à fait d’exister à la fin du XIXe siècle. Reconstitué par les familles Laurent et Ginestet au début du XXe siècle, Château Boyd-Cantenac est depuis 1932 propriété des Guillemet.
Production : 70 000 bt/an
Superficie : 17 ha (Rouge)
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Margaux
Le public a depuis longtemps consacré ce cru pourtant absent de tout classement officiel. Il suffit en effet de déguster tous les vins produits depuis vingt-cinq ans pour se rendre compte à quel point le terroir de Sociando-Mallet, constitué de graves de même nature que celle de Montrose ou Latour, figure parmi les meilleurs. Homme raisonnable et visionnaire, Jean Gautreau y a posé ses valises en 1969, et a hissé progressivement son cru au sommet de la qualité, à tel point que l’on compare volontiers aujourd’hui Sociando-Mallet aux meilleurs seconds crus classés du Médoc. Il suffit de déguster les 1982, 1990 et 1996 pour s’en convaincre. Le grand vin, aux arômes magnifiques de petits fruits rouges est bâti pour vieillir sur une, voire deux générations pour les derniers millésimes. Depuis quelques années, suite à un vaste programme de replantation, le cru s’appuie sur davantage de merlots, ce qui lui confère un style plus rond et flatteur, mais moins de profondeur et de distinction.
Production : 450 000 bt/an
Superficie : 82 ha (Rouge)
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Haut-Médoc
Pendant près de 300 ans, de 1601 à 1880, le château Clément-Pichon est la propriété de la famille Pichon. L’histoire relate le passage du roi Louis XIV à deux reprises sur les terres du château Clément-Pichon pour y effectuer des parties de chasse. En 1881, la famille Durand-Dassier est propriétaire du château et des terres. La propriété est reconstruite après un incendie. Le château Clément-Pichon est acheté par Clement Fayat en 1976. Il y replante intégralement un vignoble de 25 hectares. En souvenir de la famille Pichon qui a marqué l’histoire du domaine, et en hommage à son épouse dont le nom de jeune fille est identique à son propre prénom, le château est rebaptisé Château Clément-Pichon en 1985.
Production : 190 000 bt/an
Superficie : 43 ha (Rouge)
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Haut-Medoc
Cet important château, qui trône sur la situation la plus dominante de Saint-Émilion, a été acquis par le réassureur Scor pendant l’été 2017. Il est désormais dirigée par Aymeric de Gironde, auparavant directeur général du second cru classé médocain Cos d’Estournel. Après la disparition en 2014 de son ancienne propriétaire, Christine Valette-Pariente, Troplong-Mondot semblait s’interroger sur son avenir. La “reine Christine” incarnait la renaissance de ce cru conforté en 2012 dans son rang de premier grand cru B. Une récompense méritée, au regard du terroir tout d’abord, mais aussi du travail réalisé par Christine et Xavier Pariente depuis plus de vingt ans. Tous les millésimes produits depuis la fin des années 1980 (1989 et 1990 en tête) ont poussé aux maximum les curseurs afin de démontrer l’excellence de cette propriété située sur la butte de Mondot.
Production : 190 000 bt/an
Superficie : 43 ha (Rouge)
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Saint Emilion Grand Cru
Les amateurs de bonnes affaires seraient bien inspirés de s’intéresser de près aux vins de cette propriété, dont le terroir fait face à celui d’Ausone. Pauline Vauthier, qui vinifie les deux crus, réalise à Moulin Saint-Georges un magnifique saint-émilion intense, racé, mais jamais lourd. La régularité qualitative est impressionnante depuis plus de deux décennies et les prix demeurent raisonnables.
Production : 30 000 bt/an
Superficie : 7 ha (Rouge)
(Source* : https://www.larvf.com)
Appellations :
Rouge_
Saint Emilion Grand Cru
Fierté de l’appellation éponyme, Château Margaux est un nom bien familier pour quiconque apprécie le vin. Célèbre pour son édifice au style italianisant construit autour des années 1810 (classé monument historique en 1965), Château Margaux l’est aussi pour avoir été distingué Premier Grand Cru lors du classement des vins de Bordeaux de 1855. Une récompense qui est venue valider plusieurs siècles d’intense labeur pour transformer le domaine, connu depuis le Moyen Âge central, en un vignoble de grande renommée. C’est sous la surveillance de la famille de Lestonnac, propriétaire du domaine à partir de la fin du XVIe siècle, que Château Margaux se structure, figurant dès le siècle suivant parmi les meilleurs fournisseurs de vin du Bordelais. Propriété du comte Elie du Barry avant la Révolution, du marquis de la Colonilla – qui fit ériger la demeure actuelle –, du banquier Alexandre Aguado puis du comte Pillet-Will au cours du XIXe siècle, Château Margaux est depuis 1977 sous la direction de la famille Mentzelopoulos.
Production : 300 000 bt/an
Superficie : 94 ha (Rouge : 82 ha, Blanc : 12 ha)
(Source* : https://www.larvf.com )
Appellations :
Rouges :
Margaux
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